La grandeur d’un métier est avant tout d’unir les Hommes ; il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui des relations humaines
Comme tout Contract Manager Rayane adore écrire, avant tout pour défendre les intérêts de ses clients. Développant tour à tour des qualités d’écoute active, d’analyse et de pédagogie, ses productions sont dignes d’un écrivain public des temps modernes. Mais au fait, comment devient-on Contract Manager ?
Paraphrasant le monologue du scribe interprété par le truculent Edouard Baer[1], Rayane pourrait faire sienne sa fameuse tirade : « Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, […]. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… »
Car effectivement, d’abord destiné à l’avocature, Rayane s’est retrouvé par hasard au CMAP[2] afin d’y remplacer un juriste pour une petite semaine. Il y est resté trois ans !
Porté par son goût du travail en équipe qu’il a pu affiner, il découvre la médiation et d’autres façons de faire du droit. « Mon passage au CMAP a été une période formidable ; j’y ai beaucoup appris et j’ai pu y redéfinir mon projet professionnel ».
Une rencontre plus loin, Rayane découvre le Contract Management et son univers atypique. « C’est son approche globale, systémique, qui m’a tout de suite plu. Toutes les dimensions sont à prendre en compte : l’humain, le financier, le contractuel, la technique, etc. »
Le sel du métier ? « La découverte de nouveaux projets qui paraissent parfois désespérés, mais qui par on ne sait quel miracle -et obstination- vont retrouver des couleurs ».
Bonne ou mauvaise situation ?
Pour autant, la vision de Rayane n’est pas naïve : « Dans un projet, certaines collaborations ne fonctionnent pas. Mieux vaut alors l’acter et trouver les solutions adaptées, dans l’intérêt de tous. »
Un métier riche, donc. De là à y faire carrière ? Laissons au scribe Otis la paternité de sa propre réponse : « Eh bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour, ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… »
Quant à Rayane il poursuit sa route, avec sourire et enthousiasme (et le plus souvent au guidon de son éternel deux-roues). Une route enrichie des saveurs de ses origines libano-algériennes. Une route enfin faite de rencontres et de générosité, jalonnée par les nombreux restaurants qu’il aime tester et recenser. Pour le plaisir de partager. A ce propos, si vous cherchez une bonne adresse, vous savez désormais à qui vous adresser !
[1] In Astérix Mission Cléopâtre.
[2] Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris.
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